Une étrange relation.
Un nouveau prêtre arrive dans un village mexicain qui est sous la coulpe d'un bandit au pantalon de cuir noir. Entre les deux va se créer un lien assez particulier, sous les yeux d'une jeune...
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le 8 mars 2022
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Un nouveau prêtre arrive dans un village mexicain qui est sous la coulpe d'un bandit au pantalon de cuir noir. Entre les deux va se créer un lien assez particulier, sous les yeux d'une jeune pratiquante promise à un mariage qu'elle ne désire pas.
L'histoire du film est aussi intéressante devant que derrière la caméra : Mylène Demongeot part tourner ce film anglais parce que le prêtre doit être joué par Charlton Heston. Mais à quelques semaines des prises de vues, et constatant un détail dont je parlerais plus tard, l'acteur va prendre peur, et se retire du projet, où John Mills le remplace au pied levé, ce qui n'arrange pas l'actrice. En effet, pour elle, Mills était plus vieux que Heston, et ne lui plaisait pas particulièrement. Mais ce qui est surtout amusant, et que personne n'avait l'air de remarquer, c'est toute la dimension homosexuelle qui se dégage du film, en particulier dans la relation entre le prêtre et le bandit joué par Dirk Bogarde, habillé tout en noir, et avec gants et pantalon en cuir. Laissant à la pauvre Demongeot les miettes du spectacle. Mais malgré ça, Le cavalier noir est un de ces rares westerns anglais, tourné en partie en Espagne, qui vaut le coup d'oeil pour le faste de ses décors, qui sont censés faire penser au Mexique, ainsi que dans cette relation triangulaire improbable, pour l'époque, où d'ailleurs le dernier plan, qui donne son nom original au film, est d'une grande audace.
Il est seulement dommage que ça soit aussi long, plus de deux heures, et que le rôle de Demongeot soit réduit à pas grand chose, si on excepte la confrontation qu'elle aura avec le prêtre, afin qu'il fasse volontairement un pêché. C'est réalisé avec talent par Roy Ward Baker, plus connu pour ses travaux à la Hammer ou Amicus, mais ça reste vraiment efficace.
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le 8 mars 2022
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