Le Cercle Rouge réunit Bourvil, Montand et Delon. Rien que pour ça, il se hisse déjà à la moyenne. Le trio d'acteurs est au service d'un scénario intéressant et intelligent, mais pour ma part, sans grande surprise. Flics, voyous, casses de bijoux et pneus qui crissent sont des ingrédients classiques dans ce type de film et je n'ai pas trouvé cela transcendant.
En revanche, ce qui m'a vraiment interpellée dans Le Cercle Rouge c'est la caméra de Melville. Une caméra fluide et incroyablement "silencieuse". Certains mouvements sont magnifiques, à la fois souples et aériens. Cette façon de filmer confère à l'oeuvre une beauté toute particulière.