Cet Hitchcock de 1934 trainait sur mon étagère depuis un certain temps déjà... Deux bons verres de vin et une humeur joyeuse m'auront sans doute convaincu à choisir ce film, en ce jour précis.
Le film s'inspire de personnages réels, deux compositeurs autrichiens : Johann Strauss père et fils. Ce dernier, amoureux d'une fille de boulanger, se voit contraint de choisir entre son amour pour la musique (c'est bien le fils de son père tient !) et sa dulcinée dont le père voudrait bien qu'il reprenne la boulangerie familiale. Le choix est difficile, d'autant plus que le jeune prodige est en pleine période d'inspiration et compose son fameux "Beau Danube Bleu" qui, il le sent, peut vraiment fonctionner et lui permettre de connaître le succès.
Pure coïncidence, je visionnai un peu plus tôt dans l'après-midi "2001 : l'Odyssée de l'espace" de Kubrick, dont la BO contient justement "Le Beau Danube Bleu" ! Les verres de vin et, j'avais oublié de le mentionné, la Westmalle double ingurgitée un peu avant, m'auront abruti au point de ne pas faire le rapprochement directement lors du choix du film...
Mais revenons à notre critique. Le scénario est assez faiblard, mais les quelques gags et la mise en scène d'Hitchcock parviennent à faire digérer le tout. Le gros point faible du film est la fille du boulanger qui, en plus d'avoir une dentition équine, mériterait quelques baffes, énervante qu'elle est. On se demande d'ailleurs ce que le jeune Strauss lui trouve...
Le point fort du film : et bien il n'y a pas photo, c'est la musique. Le thème principal est quand même fabuleux. Rien que de l'entendre, ça me donne envie d'apprendre à danser la valse !
Pas un Hitchcock de grand cru, mais toujours sympathique, et surement meilleur avec une petite bière. Un conseil : tenter la Chimay Bleue, elle s'accordera mieux au thème du film.