De l'eau à coule sous les ponts depuis la genèse de ce château ambulant Myazakien, et l'animation est depuis lors considéré à juste titre comme un cinéma de genre à part entière. Il ya eu d'excellentes réussites en la matière, et le blockbuster américain familial n'a pas lésiné sur son appropriation pour construire des megas hits internationaux au box office.
Et pourtant le génial maître d'œuvre nippon n'est pas près d'être égalé, et encore moins surpassé comme le prouve ce splendide mixage protéiforme ou la technique n'a d'égale que sa narration baroque. La continuité dont il fait preuve depuis ses débuts trouve ici un merveilleux écrin fantasmagorique ou l'on retrouve son fétichisme obsessionnel pour les thématiques ayant bâties sa renommée.