Le cocher de Turin, qui a rendu fou Nietzsche, emmène son cheval jusqu’au coin des rues et de la brume. Ils se refusent d’échanger leurs paquets de sueur. Ses roues n’ont pas besoin d’œillères pour trébucher dans la fange.
Feuilles mortes dans les cheveux sans les convaincre de tomber.
Les murs fixent avec envie la solidité des patates gelées. La table compte ses angles en attendant le plat unique. La patate s’espère œuf tant qu’elle n’est pas épluchée.
Toux et mastication jusqu’au plafond.
Symposium de tous les vents au sein de l’écurie.
Le puits n’ose pas s’éloigner trop loin des murs. Le seau du puits croit un jour passer le seuil.
Le tabouret contemple les hésitations de la fenêtre.
Les termites s’arrêtent pour que la maison entende le vent.
La fille habille le père jusqu'à attendre la nuit.
Une bouteille de vin est le cœur de la grange.