En 1997, Luc Besson réalisa un film de science-fiction qui sera nommé huit fois aux Césars et aux Oscars. Il obtiendra trois récompenses dont le César du meilleur réalisateur.
Il présente, dans un récit futuriste, la vie d’un ancien militaire à la retraite reconverti en chauffeur de taxi, Korben Dallas, qui va faire une rencontre des plus étonnantes.
Tout commence en 1914, lorsqu’un groupe d’extraterrestre, débarque sur terre avec l’intention de récupérer quatre pierres, représentant les quatre éléments de la vie (l’eau, le vent, le feu, la terre), afin de les soustraire à l’arrivée imminente de la première guerre mondiale. Ses créatures promettent de les rapporter dans 300 ans, lorsque le mal reviendra, afin d’établir une paix durable.
Trois siècles plus tard, à leur retour, leur vaisseau est détruit et les pierres disparaissent mystérieusement. Par chance, dans les décombres se trouve un fragment de bras mécanique, à partir duquel des scientifiques parviennent à reconstituer un être, Leeloo, qui a l’apparence d’une charmante jeune femme.
Celle-ci, dotée d’étonnantes facultés, tombe à l’intérieur du taxi de Dallas alors qu’elle s’enfuit du laboratoire de recherche. Ces deux formeront, au fil de l’histoire, une équipe, et sont chargés, par le président terrien, d’une mission qui constitue à récupérer les quatre éléments.
Mais Leeloo et Korben ne sont pas seuls à vouloir récupérer ces pierres, des extraterrestres, les Mangalores ainsi que les agents du mal, représenté par un humain du nom de Jean-Baptiste Emmanuel Zorg, sont également à la recherche de ces pierres.
Dans le monde de la science-fiction, la rencontre d’un humain et d’une extraterrestre qui ensuite accomplissent d’incroyables choses, c’est du déjà-vu. En visionnant sa bande d’annonce, ce film ne m’a pas immédiatement attiré car je le trouvais simple. Pourtant j’ai finalement décidé de le regarder. C’est en le visualisant qu’on aperçoit la petite différence apportée par Luc Besson, qui fait d’un bon film un très bon film. Et cette touche s’appelle l’humour. Le réalisateur l’a remarquablement introduite toute au long de l’histoire.
De plus malgré l’époque du tournage, la qualité de l’image est plus que correcte. Mon grand coup de cœur dans ce film est Bruce Willis. Même si ce dernier a, dans de nombreux films, montré son talent, je l’ai trouvé encore une fois resplendissant. Milla Jovovich, incarnant Leeloo, a également bien joué son rôle mais face à l’incroyable M. Willis, il est compliqué de faire mieux.
Si vous appréciez la science-fiction mais que vous en avez assez que ce soit toujours les mêmes thématiques et scénarios, alors ce film est fait pour vous.
Emilien Zola