Quel est le superlatif de nul ?

Je n’ai lu aucune critique ni écouté aucun bruit à propos de cette version, mais je l’aborde sans enthousiasme après avoir visionné tant de soi-disant adaptations qui utilisent la renommée d’un roman, de moins en moins lu, pour réaliser toute autre chose.

Bon, je reste positif... a priori.

Ça commence très mal puisque le générique annonce le sponsoring de la Région Île-de-France en partenariat avec le CNC, de la RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur en partenariat avec le CNC, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, de la Sacem et du soutien de BNP Paribas [00’52]. Ainsi va le cinéma français. Le CNC, censé aider les jeunes réalisateurs, est devenu une entreprise mafieuse au service des blockbusters qui lui assurent un retour sur investissement. La boucle est bouclée et le spectateur est le cochon de payant. Nous ne sommes plus des clients du cinéma, mais des contribuables ! Le générique de fin donne la longue liste des remerciements des entreprises partenaires.

Je ne vais pas perdre mon temps à vilipender cette daube, car, dès la première scène, je sais que le titre du roman d’Alexandre Dumas n’est qu’un subterfuge pour attirer les ignorants. Oui, il faut n’avoir même pas lu un simple résumé, pour croire une seconde aux fantasmagories des scénaristes et réalisateurs.

Inutile de dire que, comme les précédents films s’intitulant Le comte de Monte-Cristo>, il escamote complètement le complot de Danglars et Mondego sans lequel la vengeance de Dantès est incompréhensible.

Quel est le superlatif de nul ? Le plus nul des plus nuls.

Lire :

- Le comte de Monte-Cristo (1954), Sens Critique

- Le comte de Monte-Cristo - Analyse du roman, lePetitLittéraire.

.- Analyse du chapitre Le complot, Académie d’Aix-Marseille.

- Article Où va le cinéma ?, Ciné Monde.

- Article Films sponsorisés, Ciné Monde.