Oublier, en voyant Le Congrès, le discours un peu trop théorique sur l'avenir du cinéma: la satire n'est pas très intéressante, elle frôle souvent la caricature. Je vois surtout le film comme un très beau mélodrame, où il s'agit de sacrifier un corps d'actrice pour sauver un enfant.
Ne pas "faire son marché" en voyant Le Congrès, préférer une partie à une autre: nettement divisé en trois segments, le film peut frapper par son aspect hybride, discontinu: il trouve pourtant dans cette discontinuité une forme de sens, que l'on ne perçoit clairement que dans les dernières minutes.
Le Congrès aurait pu avoir le titre du script que l'on remet à Laura Dern dans Inland Empire de David Lynch: On high, in blue tomorrows. Là haut, dans les lendemains bleus.