Depuis que j’ai vu Le daim, j’ai plein d’idées, plein d’informations, des anecdotes incroyables que je me suis senti obligé de vous faire partager. Précision : je ne suis pas fou.
Depuis que j’ai vu Le daim...
- J’aime toujours autant le travail de Quentin Dupieux, dont les
films sont des idées originales et surprenantes dans un cinéma
français qui se perd trop souvent autour de son nombril.
(Je préfère le nombril de Quentin)
- Je me dis que je n’ai pas vu assez de films de Quentin Dupieux.
(Il doit m’en vouloir)
Mais j'y travaille, si si si.
- George est obsédé par les habits en daim, une folie possessive et
exclusive. Il contacte donc sa banque pour obtenir un prêt et ouvrir
sa boutique de vêtements en fourrures naturels. Une représentante
d’une ONG animalière va donc le tuer pour que des daims puissent
porter des vêtements en peau de George.
- Que c’est bon un film qui sait s’arrêter à temps, qui se fout du
traditionnel « 1h30 minimum », il mérite un bisou sur la bouche.
- J’ai lu la page Wikipedia du daim.
(Donc chevreuils, cerfs et daims, c’est pas pareil, il était temps de l’apprendre)
- On peut avoir un daim chez soi.
(Mais est-ce qu’on peut le tuer et le dépecer pour en faire une veste?)
- Quentin Dupieux a voulu faire un film réaliste.
- Jean Dujardin est très bon, mais on connaît son jeu. Il n’apporte
pas de surprises. Un acteur inconnu aurait peut-être ajouté de
l’imprévu à ce rôle d’homme qui perd pied.
- Le daim fait donc de très jolis vêtements.
(Mais sa nature pernicieuse hante les tissus à jamais)
- Adèle Haenel est formidable, elle semble ne pas jouer, elle est
d’une simplicité désarmante et inquiétante.
- Je m’amuse des critiques et cinéastes qui tentent d’expliquer le
film, de le rationaliser. Ce n’est pas un casse-tête les gens,
inutile de chercher toutes les clés. Gardez-en quelques unes, exposez
quelques théories et arrivez à dégobiller votre opinion, bon sang.
- Le rat daim est une espèce plus courante qu’on ne le croit
- « Style de malade » et "J'ai une tronche à porter du synthétique ?" ont le potentiel pour devenir des répliques cultes
- La quête de George contre les vestes mérite ses martyres
- Le daim brame. Et au moment du rut il rait
- Le jour où Quentin Dupieux chopera un Oscar ou un César, il y en a
qui tireront la tronche
- C’est le premier film d’une trilogie, suivront Le chevreuil et Le
Cerf. Chasse et pêche sponsorise.
- C’est beau la vallée d’Aspe. Mais il n’y a pas de daims là-bas
- Je suis amusé du nombre de critiques sur le film sur Senscritique
ou Allociné alors qu’il n’a pas dépassé les 200 000 entrées…
(C’est bien le cinéma, je vous jure, faut pas hésiter à passer la porte)
- Les taches du daim brillent la nuit
Depuis que j’ai vu Le daim…
… Je savais que je n’allais pas pouvoir construire un avis réfléchi. Le film est sage dans sa folie, pertinent dans son absurdité. Quel pied, quelle douce sensation de rafraichissement derrière la nuque (à moins que ce ne soit un spectateur ?) (à moins que ce ne soit un daim?).