Fan de l'aventure du Poséidon (1972), je découvre cette suite avec une pensée bienvaillante car j'aime bien en général les films de Irwin Allen.
Ma déception n'en n'est que d'autant plus grande.
On sent dès le départ que les moyens contrairement au premier ne sont pas là. Il faudra donc tenir 1h50 avec ce manque de moyens évident qui a, il faut le croire, empêcher l'embauche d'un scénariste de qualité. Remonter sur le Poséidon qui ne coule pas (est-il échoué au large sur un banc de sable ?) était déjà osé mais bon, avec un nombre de sauveteurs limité qui allait sur un objectif précis, Allen aurait pu jouer sur le timing et réduire le temps de son film pour apporter de l'impulsion à son film. Hélas, le nombre de "convives" déjà important au départ augmente au fur et à mesure qu'une porte s'ouvre (tiens t'es là toi ?) avec une impression d'une bande de boy-scouts qui rentrent péniblement sur le chemin du retour. Sans carte d'ailleurs ce qui était une des idées lumineuses du premier où le leader se creusait la tête pour imaginer la sortie et rapidement.
Reste les effets spéciaux, honnêtes compte-tenu des moyens limités. Mais qui font plus penser à la tour infernale, autre film de Allen, parfois qu'au premier Poséidon.
Bref, c'est une grosse déception. Il était difficile sans moyens conséquents d'imaginer une suite mais le poséidon méritait mieux. On comprends mieux pourquoi le film n'a pas commercialement fonctionné et signait l'épilogue des films catastrophes à cette époque. C'est dommage quand on aime le genre mais Allen a servi, scénaristiquement, une soupe.