Je ne vais pas m'attarder sur la critique car Alex La Biche a, je pense, déjà bien synthétisé ce qu'il y avait à dire sur le film.
On suit Kristoffer, acteur médiocre, qui doit ce faire passer pour le directeur d'une entreprise car celui-ci n'existe pas. En effet le vrai patron, par lâcheté, n'arrive pas à assumer ses décisions en face de ses employer et a donc inventé un directeur fictifs pour ce dédouaner de toutes responsabilités et passer pour le gentil de l'histoire. Néanmoins cette fois ci il a besoin de ce non-directeur pour signer un contrat. Kristoffer apprendra plus tard que celui ci à pour but de revendre l'entreprise et donc licenciera sans indemnisation tout les employer.


Au fait mon erreur a été de croire ce qu'a dit le réalisateur au début, en effet il brise le quatrième mur pour nous dire que ce n'est qu'une simple comédie pas prise de tête ou il n'y a pas besoin de réfléchir. Sauf que le soucis c'est que ce n'est pas n'importe qui qui fait le film, c'est Lars Von Trier et évidemment cela ne sera pas conventionnel (du moins dans le fond), car le film est un film anti-capitaliste ce moquant des coatch de start-up (des yes man au personnes ne comprenant rien à ce qu'il ce passe ou sur quoi il travail mais font quand même semblant de tout savoir en balançant des mots techniques sans les comprendre). Le film joue aussi beaucoup sur le jeu des autres, de l'acteur qui joue le directeur, du vrai directeur qui joue en mentant et ces discutions entre eux deux viennent un peu comme les coulisses d'une pièce de théâtres où ils sont tout les deux totalement paumés ne sachant pas ce qu'ils doivent faire.
Néanmoins ces réflexions plutôt intéressantes sont cachées par un film au scénario très classique suivant les rails d'une comédie sans spécificité (sauf au niveau de la mise en scène cassant souvent l'axe de caméra qui vient toujours nous rappeler que cela sonne faux). Je ne saurais donc pas dire si ce choix de scénario ultra-classique est d'une intelligence remarquable ou nuis au film (car je n'ai pas compris cela au visionnage ou de suite, après je suis peut-être un peu con...). La seule scène qui ne suis pas les rails c'est la fin, où le patron islandais applaudie la représentation, sous le regard triste de l'ancien patron qui avait appris sa faute, de l'acteur Kristoffer après que celui -ci est effectivement signer le contrat de vente, un théâtre de l'absurde où on s'autocongratule de sa propre médiocrité. Sauf qu'en plus de cela, même si il y a des scènes plutôt drôles et qui peuvent être cette fois ci peu conventionnels (suivant l'humour assez sulfureux de Lars), certaines scènes traînent un peu en longueur comme la suite de la fausse fin où le gars hésite à signer ou non selon son personnage blablabla... c'est vraiment trop long et sa ruine l'humour du moment ou bien la scène avec une employer où elle fait référence à un mail qu'il a envoyer il y a longtemps et où on essaie de comprendre qu'elle est le contenue de ce mail... et sa dure bien trop longtemps alors que si ça avait été plus court cela aurait été parfait.


Je suis donc partagé si il s'agit d'un film mineur, certes intéressant du réalisateur, mais mineur, ou un film bien plus intelligent que ce que l'on peut penser la première fois que on le voit, qui cache un propos de fond certes simple (l'anti-capitalisme c'est assez basique) mais avec en plus un méta-film où des acteurs jouent des acteurs qui parlent de leurs propre rôle avec des liens qui sont fait entre l'absurde du théâtre, de leurs jeux et du capitalisme tout cela rajouté par les apparitions du réalisateur, du scénario beaucoup trop lisse ou du montage et de la mise en scène qui vient casser ce quatrième murs. Plus le temps passe plus je penche pour la seconde option mais je pense qu'il me faudra un peu plus de temps pour trancher si je ne serais pas juste entrain de sur-interpréter.

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le 1 avr. 2020

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