Très partagé sur ce film trop théatral, lourdement démonstratif par endroit (évolutionnisme/créationnisme), et régulièrement hystérique (même quand il ne s'agit pas de polémiques métaphysiques). Mélange de farce (vaseuse parfois, pas toujours maitrisée, emportée par sa flamboyance) et de drame, la dernière partie réhausse nettement l'ensemble de la narration. Ainsi, faisant suite au crime, un conseil de classe en présence de Veniamin, laisse apparaitre le Mal communiqué au corps enseignant, libéré sous l'influence de ce monstre fondamentaliste et dominateur, à l'exception d'Elena - en double du cinéaste- déterminée à défendre les Lumières.