Véritable entreprise poétique d'insoumission, "le Fantôme de la Liberté" poursuit le jeu de massacre anti-bourgeois du "Charme Discret...", mais de manière encore plus radicale, en s'attaquant aux conventions narratives, dans la tradition bien surréaliste du cadavre exquis : le résultat est forcément disparate, certaines saynètes étant inoubliables, d'autres plus anecdotiques. Deux solutions pour le spectateur désorienté : adhérer à cette logique intempestive du rêve ou se livrer à l'analyse de texte - assez tentante - qui livrerait des clés au sein du chaos. [Critique écrite en 1981]