L’utopie de la cité
Il existe en ce moment une sorte de consensus général sur le fait que le cinéma français vivrait une période de faiblesse après des décennies d’un équilibre réussi entre auteurisme et films...
Par
le 12 sept. 2023
20 j'aime
1
"Le gang des bois du temple" est clairement divisé en deux parties que tout oppose. La première serait le zénithdu film, où l’on suit avec une certaine jubilation les péripéties du gang en question, avec ce côté un peu Cassavettes (filmant des groupes d’hommes entre eux), un peu Bresson (les plans de mains nombreux au début) et une linéarité efficace dans l’action et l’avancement du récit. Puis, à peu près à la moitié, le nadir fait place au zénith. Sévère retour de bâton, tant au niveau du film que de l’histoire proprement dite. Le film se fait erratique, indécidé, filmant tout et rien, sans rythme…et reprend pour conclure le personnage principal du début pour en faire un justicier… le gang aura disparu depuis longtemps et les quartiers nord de Marseille continueront à exhiber leurs façades blanches et laides.
Créée
le 7 févr. 2024
Critique lue 26 fois
1 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Le Gang des Bois du Temple
Il existe en ce moment une sorte de consensus général sur le fait que le cinéma français vivrait une période de faiblesse après des décennies d’un équilibre réussi entre auteurisme et films...
Par
le 12 sept. 2023
20 j'aime
1
Le cinéma de Rabah Ameur-Zaïmeche a la réputation, globalement justifiée, d'être très exigeant. Ceci étant, Le gang des bois du temple ne l'est pas tant que cela, pour peu que l'on accepte de se...
le 5 juil. 2023
15 j'aime
« Aujourd’hui, maman est morte ». Tels pourraient être les mots qui, comme dans L’Etranger (1942) de Camus, ouvriraient ce septième long-métrage de Rabah Ameur-Zaïmeche (1966, Algérie -). Sans...
le 17 août 2023
13 j'aime
2
Du même critique
La montée en puissance de Ryūsuke Hamaguchi ne cesse de s'amplifier ; « Passion » était encore joliment timide, « Senses » avait à mon goût un côté trop...
Par
le 31 août 2021
10 j'aime
23
"Tàr" est la collusion ratée entre la volonté de confronter un vieux monde (une certaine notion de la musique classique) avec l’actuel, biberonné au wokisme. Cela donne, par exemple : "Je ne joue pas...
Par
le 16 nov. 2022
8 j'aime
24
Eo est un joyau, un geste cinématographique sidérant, tant sont concentrés, dans un montage serré, des plans forts en à peine une heure vingt. Jerzy Skolimovski dit à la fin du film qu’il l’a fait...
Par
le 29 nov. 2022
6 j'aime
18