Cela faisait dix ans que le réalisateur Hayao Miyazaki n'avait pas sorti de film. Depuis le long-métrage Le vent se lève, les fans du studio Ghibli ont rongé leur frein pour découvrir cette année Le garçon et le héron.
Mahito, jeune adolescent de 11 ans vivant à Tokyo, perd sa mère dans l'incendie d'un hôpital en pleine guerre.
Quittant la ville pour la campagne avec son père, il va devoir traverser un périple fantastique pour percer le mystère qui entoure un héron insistant et la présence d'un bâtiment inquiétant sur la propriété.
Cela fait près de 45 ans que Hayao Miyazaki fait voyager les spectateurs du monde entier avec ses récits fantastiques, qui mêlent des décors très verts et authentiques, le réalisateur étant connu pour limiter au maximum l'utilisation du numérique.
Ce dernier-né du Studio Ghibli est un bel hommage de l'ensemble des oeuvres sur lesquelles le réalisateur nippon à travaillé, les paysages sont toujours aussi grandioses et la musique entêtante.
Durant deux heures, nous suivons les pérégrinations de Mahito, qui souhaite faire face à diverses situations, en hommage à sa mère. Si la quête est noble, le développement scénaristique manque lui de clarté. On ne saisit pas totalement la logique de Hayao Miyazaki, qui semble avoir voulu développer un film plus passif qu'original, l'histoire en elle-même ne semblant pas très bien ficelée.