Quand on se retrouve dans le rêve de quelqu’un d’autre, on a souvent l’impression de ne rien comprendre et la certitude de s’ennuyer. Le film est un assemblage hétéroclite de réalisme et de fantastique, d’idéal et de trivial, voire plus, avec ce nez de celui qui habite le héron qui ressemble furieusement à une b…. Trop de rocambolesque fait décrocher du cauchemar, malgré une ornithologie colorée. Le documentaire inspiré par ce film, Hayao Miyazaki et le Héron est beaucoup mieux, dans un projet plus évident et charpenté, ainsi que dans une émotion plus palpable.