Nez pour rire
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Malgré un scénario prévisible (l’acrobate blessée trouve une nouvelle voie auprès d’enfants malades: « on admire les acrobates, on aime les clowns ») et un côté revendicatif, corporatiste et syndical des clowns d’hôpital (trop de scènes, au cas où on n’avait pas compris, viennent nous rappeler l’importance des "135 clowns" qui officient auprès des jeunes patients), peut-être dû à l’omniprésence de Caroline Simonds (directrice du @leriremedecin ) présente du livre ayant inspiré le film (Le rire médecin, Journal du docteur Girafe) au scénario en passant par le tournage, c’est une très bonne surprise de bout en bout : un très bon casting avec, à part Sara Giraudeau, des visages peu connus et des charismes complètementaires (Aloïs Sauvage, qui fait honneur aux aptonymes ; Philippe Rebbot, gentleman clown, Elsa Wolliaston, à la voix qui danse encore) ; un bon rythme, des scènes drôles ; la volonté de montrer la maladie, mais pas la mort, et une très belle photographie de Sébastien Goepfert, avec des couleurs intenses, une netteté exceptionnelle et des plans serrés de toute beauté. French79 n’a pas démérité dans l’accompagnement musical, tout comme The Bichat Blouses Brothers (@theblousebrothers ) si je ne me trompe pas.
Mise à jour du lendemain : Film documenté sur le métier de clown hospitalier. Une des difficultés de la profession est celle de la distance à trouver, et le film parvient lui aussi à quelque chose d'équilibré, pas déprimant mais qui n'élude pas la dureté de la maladie. Il s'est un peu enfermé dans le film de métier et une biographie déguisée de Caroline Simonds, mais ça reste un film drôle et plein d'énergie. Débuts de réalisateur de Reda Kateb qui sait bien s'entourer, donc film très bien ficelé.
Créée
le 26 nov. 2024
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