Ce film est ultra-culte de l'autre côté de l'Atlantique donc il va sans dire que je m'attendais à beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux...
En fait, ce film, à part éventuellement que ça se passe sur et autour d'un terrain de golf pour personnes aux comptes en banque ultra-bien garnis, n'a pas du tout le moindre fil conducteur. En fait, c'est juste une succession de courts sketchs, vulgaires, franchement pas drôles, qui ne creusent pas les divers protagonistes de l'histoire ; et puis d'ailleurs ces derniers sont plus agaçants qu'autre chose donc ça c'est pas trop grave. Quant aux acteurs, au mieux ils sont énervants, au pire ils sont fadasses et énervants... excepté Bill...
Heureusement que Bill Murray, l'un des plus géniaux acteurs de la Création, est là, et qu'il va donner, avec l'aide d'une peluche de gaufre (l'animal, pas le gâteau !!!) trop mignonne, les quelques seuls gags drôles de l'ensemble à savoir ceux où son personnage de débile tente par tous les moyens de détruire, et bien évidemment sans succès, le gaufre. D'ailleurs, j'ai enfin compris la référence dans l'épisode d'American Dad où Stan Smith tente de détruire un raton-laveur par tous les moyens et que lorsque celui-ci ayant réussi à survivre se trémousse sur la chanson de Kenny Loggins I'm Alright.
Ah oui, autrement je reprécise que le reste est nul et que c'est étonnant que de savoir que le réalisateur de cette purge Harold Ramis donnera ce formidable film qu'est Un Jour sans fin treize ans (avec aussi Bill Murray et un rongeur, on ne change pas une équipe qui gagne !!!)... comme quoi...