Des couleurs et des rayons de lumières, tout doux tout en caresse. Des caresses, comme dans la chanson « Bahia » de Véronique Sansom au début du film. Pierre (Benjamin Lavernhe) a la parole directe, sans doute, il veut rester aux cotés du personnage de Louise campé par Virginie Efira, parce que c’est avec elle qu’il se sent bien. Il ne compte pas partir, ni mourir, ni changer d’avis. Il est là, quand elle est là… En fait, « c’est pas très compliqué » dit-il. Alors oui, il est étrange, coincé dans son costume et dans ses manies de donner des couleurs aux chiffres premiers, mais il est là, pour de vrai, pour de bon. Et oui, elle, est noyée sous les galères, blessée d’avoir perdu déjà une fois l’homme qu’elle aimait, mais elle va apprendre à regarder les nuages derrière les brindilles, parce que c’est joli. « Le Goût des merveilles », c’est sucré comme un gâteau, coloré comme le vert pâle du 37 et le rose du 71, tout doux, c’est pas très compliqué en fait.