C'est toujours pareil : ces types sont des "ratés", qui cherchent à "réussir leur vie", en "accomplissant" quelque chose, qui va consister évidemment à "gagner" l'or, en battant d'autres types parce qu'ils se seront "dépassés"... Mais arrêtez un peu de nous casser les couilles enfin ! Ce dont Lellouche ne se rend même pas compte, c'est que c'est bien parce que ses personnages (= lui et ses potes) sont englués dans cet imaginaire-là qu'ils sont dépressifs... Et que leur seule échappatoire est forcément furtive, et qu'elle ne peut résider que dans la compétition en vue de la conquête éphémère d'une victoire inutile. Parce qu'une fois qu'on a gagné de l'or, on fait quoi ? On retourne à sa vie "de merde" ? Une fois qu'on a pris le temps de baiser triomphalement sa femme (pauvre Marina Foïs) ou de pérorer devant d'autres connards (pauvre Philippe Katerine), on va retourner à sa routine auto-alimentée de "gros naze". Et soit on cherchera à accumuler plus d'or, soit on finira par se tirer une balle. C'est la définition du capitalisme...lire la critique complète.