Hypnotique.
Le Grand Bleu, film générationnel par excellence, est un film douloureux à revoir aujourd'hui quand on voit le chemin qu'a pris son réalisateur par la suite. Quand même, qui aurait pu imaginer que...
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le 12 juin 2011
72 j'aime
10
Attention, petit spoil (voire même gros spoil) dans cette critique !
Film particulier de l'univers de Luc Besson, et certainement le meilleur, Le Grand Bleu est avant tout une oeuvre qui doit se sentir plus qu'elle ne doit être vue. C'est une sorte d'osmose envoûtante entre le bleu de la mer et la musique d'Eric Serra. Ainsi, l'histoire reste banale et peu intéressante (d'ailleurs sans grand rapport avec la vraie vie de Jacques Mayol). Ce sont uniquement les sens du spectateur qui sont mis à l'épreuve, le but étant de se sentir aspiré par la mer, par son univers, sa beauté, son éternité. Cette poésie est mise en valeur dans de nombreuses scènes, jusqu'au final superbe, montrant l'eau et les dauphins comme le seul véritable amour de Jacques, sa passion le conduisant à mourir dans ses bras plutôt que dans ceux des hommes.
Le Grand Bleu est pour moi l'archétype d'un grand film de cinéma, et même d'une grande oeuvre d'art. Car c'est un message universel transmis à travers une fabuleuse expérience sensitive. Luc Besson a toujours été cible de critiques plus ou moins justifiées, mais dans le cas présent, il a su viser juste et offrir du pur cinéma à son public. Une sensation forte et une vague de fraîcheur iodée sur le public du festival de Cannes 1988.
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Créée
le 4 janv. 2016
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