Une parodie de western. Car le film est très comique, John Wayne et Maureen O’Hara en font des tonnes en respectivement propriétaire d’une grande partie d’une ville qui porte son nom et en épouse qui revient après des années d’absence, espérant divorcer, avec bientôt leur fille adolescente qui va débarquer. Ce film n’est quasi jamais sérieux : les dialogues sont punchys, surtout au début, il y a des personnes atypiques (comme le chinois), des scènes longues qui ne servent à rien : une grosse bagarre façon Hill / Spencer en haut d’une colline où tout le monde finit dans une marre de boue. Il y a deux sous-intrigues, une concernant les Indiens, pour une fois traité avec respect par John Wayne dans un de ses films (il produit celui-ci). Il n’y a pas vraiment de scénario, les scènes s’empilant sans vrai lien entre elles si ce n’est les personnages. C’est presque comme une mini-série de deux heures.
John Wayne et Maureen O’Hara s’adoraient et bien que leurs personnages aient une relation d’amour-haine, il s’amusent à se détester. John Wayne sourit, rit : je ne l’ai jamais vu s’amuser dans un film. Quatre ans avant les premiers Hill / Spencer, on a le droit à une sorte de parodie de western. En version française, Claude Bertrand double John Wayne et ça le fait : c’est Parfait pour les répliques cinglantes et le personnage de Wayne qui est une sorte de caricature. Par contre la voix française d’O’Hara dans le film, c’est atroce. Je n’ai mis que six parce que j’ai trouvé plusieurs scènes ridicules.