La fin d’un monde
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Claudia paraît, le visage ruisselant de pluie, sensuelle à souhait, succombe au chacal, offre une valse et non une mazurka au lion fatigué ! Film fleuve, difficile à résumer, sans faire de (re)dite : "Nous étions les guépards, les lions, ceux, qui nous remplaceront, seront des chacals, des hyènes. Nous nous prenons pour le sel de la terre". Après le bal, une dernière fois, le guépard se sent rajeuni, choisi par la belle Angelica, pour danser une dernière valse sur la piste, à défaut d'une mazurka.. La Belle ne pourra se contenter d'eau, après avoir goûté au Marsala, dit-elle...s'abandonnant dans les bras du beau Tancrède, jeune loup. Ces deux-là échangent l'un des plus beaux baisers de cinéma..et pas qu'une fois..Claudia, 25 ans, Delon, 28 ans..Burt, en vieux lion sur le déclin, est exceptionnel et émouvant, lorsque ses yeux si bleus, s'emplissent de larmes..Un film qui mérite sa Palme d'or à Cannes en 1963. Même si le film démontre la fin d'une aristocratie et des femmes cantonnées à de la tapisserie, pendant que ces Messieurs jouent aux cartes et parlent de politique..Toute une époque. Un beau mariage 'arrangé', en perspective.
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le 13 juil. 2024
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