Vous n'en avez pas marre des elfes et des hobbits ?
Dernier film vu au cinéma en 2014, je suis allé à la séance un peu à reculons car, avouons-le tout de go, les sempiternelles batailles entre nains, guerriers attifés comme dans "Kaamelott", elfes, demi-hommes et consorts commencent à me taper sérieusement sur le système. Bien sûr les scènes de batailles sont éblouissantes, les décors majestueux et Evangeline Lilly très appétissante. Mais en dehors de ça cet ultime épisode de la trilogie du "Hobbit" n'offre pas grand chose d'original. Le temps est passé par là et le phénomène de surprise s'est émoussé depuis 2001 et la sortie mondiale de "La Communauté de l'anneau". Et il est fatiguant de se rendre compte de certaines incongruités : le père Gandalf ressemble de plus en plus au père Fouras, Orlando Bloom est aussi charismatique que sa copie du Musée Tussaud et Luke Evans et Richard Armitage ont du mal à faire oublier Viggo Mortensen parti vers d'autres cieux cinématographiques plus exigeants (chez Cronenberg notamment). Le seul qui s'en sort c'est Martin Freeman qui a quand même l'air de se demander ce qu'il fait là pendant toute la durée du métrage. Et Evangeline Lilly est.... eh bien elle est jolie comme tout, non, pas grand chose d'autre à ajouter. Ah, si, un autre point important (pour moi en tout cas) : on ne voit toujours pas le visage de Sauron. Alors la question se pose : le genre héroïc-fantasy, dans sa volonté de ne pas figurer certains personnages, serait-il le nouveau monothéisme du XXI eme siècle ? Hein ?