My dear Frodo...
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Armé d’un enthousiasme non dissimulé, j’avais envie de me refaire la trilogie du Hobbit de ce fieffé Peter Jackson, en version longue cette fois-ci et pour pas trop cher. Je m’aperçois que ce film dure trois heures… quand même. De quoi doucher mon enthousiasme frétillant mais… à cœur vaillant rien d’impossible, c’est parti.
« La Comté, Sacquet ! », avouait un Gollum torturé dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, qui se passe 60 ans après les événements qui ont lieu ici. La Comté, lieu de départ d’une aventure qui mènera Bilbo Sacquet (ou Baggins pour la version originale), accompagné de quelques nains, menés par Thorin « Ecu-de-Chêne » (Oakenshield), et de Gandalf « Fuyez-pauvres-fous » (ou le Gris), vers Erebor, jadis le plus grand royaume de la Terre du Milieu. Le chemin sera jalonné de moult dangers.
Tout d’abord, la Nouvelle Zélande est toujours d’une beauté qui m’époustoufle à chaque fois. Un cadre naturel magnifique à observer de nos yeux de spectateurs. Nos héros, eux, seront bien plus occupés à vivre cette aventure éreintante, où à chaque instant un danger peut surgir de n’importe où et mettre fin à leur « quête ».
C’est toujours aussi bon de croiser des trolls, des orques, des wargs (des toutous mignons avec de jolis pelages ; le plus impressionnant étant le blanc d’Azog le Profanateur), des araignées géantes, les fameux aigles et les lapins de Rhosgobel qui roxent du poney.
Le voyage n’est pas inattendu mais il est agréable et haletant. Une aventure pleine de dangers qui peuvent, à tout moment, mettre fin à leur quête. C’est l’introduction de cette trilogie, sachant que le gros du morceau sera Smaug, ce dragon peu partageur qui les attend et qui ne sera pas enclin à se faire exproprier facilement. Bien que les ressemblances sont nombreuses avec la Communauté de l’Anneau dans son déroulement (le passage obligatoire à Fondcombe, toujours aussi magnifique visuellement, par exemple), c’est toujours un film agréable à regarder, même si 3 heures c’est vraiment long…
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Créée
le 22 mars 2018
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