A Baden-Baden, un général russe, criblé de dettes, espère s'en sortir en touchant l'héritage d'une vieille tante qui tarde à mourir. Pauline, sa fille est aimée sans retour par le précepteur Alexeï. Il est de bon ton d'affirmer que la pente descendante d'Autant-Lara commence en 1958, deux ans après La traversée de Paris. Cette adaptation de Dostoïevski n'est pas la meilleure (Passion fatale de Siodmak avec Gregory Peck la surpasse) et elle frise souvent le grotesque dans sa première partie avec le surjeu de Bernard Blier et de Françoise Rosay, Liselotte Pulver et Gérard Philipe restant en dedans. Les dernières minutes à la roulette sont un peu plus animées, dans l'enfer de la roulette, en dépit d'un dénouement qui trahit le roman. Globalement décevant.