Des scientifiques travaillent en secret afin que les dauphins puissent parler, ce qui attire les convoitises des méchants.
Il faut savoir qu'au départ, Le jour du dauphin était un projet prévu pour Roman Polanski, qui va le laisser tomber à la mort de son épouse Sharon Tate puis a été un serpent de mer auprès des studios jusqu'à ce que Mike Nichols reprend le projet, non pas par intérêt, mais pour se débarrasser plus rapidement d'un contrat qu'il avait avec le producteur. On retrouve aussi George C.Scott en scientifique plus subtil que son comportement bourru le laisse penser au départ et deux très beaux dauphins dont il faut bien dire que les quelques mots qu'on entend de leur part (en fait, ce sont des sons modifiés du scénariste qui doublait les animaux) procurent plus de malaise qu'autre chose.
Mais également un ennui poli, car je n'ai à sauver que la très belle musique de Georges Delerue, planante et qui fait penser un peu à ce qu'il composera pour La nuit américaine, l'année suivante. Mais je ne trouve pas que Mike Nichols fasse ressentir la peur à propos de cette histoire, qu'on pourrait rapprocher d'un complot, ni une réelle émotion quand le dauphin commence à dire ses premiers mots.
Ce qui explique sans doute l'énorme échec du film, aussi étrange que peu convaincant.