Avec son groupe Oui Oui, Michel Gondry était à ses débuts un touche à tout inventif qui fit quelques bons clips (pour Björk et autres). Mais en dehors de ça, le vidéaste n’a finalement guère brillé au cinéma (hormis peut-être avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind). Green Hornet était sans doute son film le plus réussi, parce que justement le moins personnel.
Avec Le livre des solutions, Gondry revient à ses amours de jeunesse, faire du cinéma bricolé à la petite semaine, loin de Paris, et surtout en solo. Évidemment Pierre Niney s’en sort pas mal en Géogondry Trouvetout, insupportable et fantaisiste, mais Blanche Gardin n’a rien à jouer, les autres pas davantage... et l’autoportait se transforme vite en un ego-trip auto-satisfait.