Il était une fois le Loupé de Wall Street

Bienvenue à Wall Street, visiblement le paradis sur terre pour les désaxés, drogués, camés et autres alcooliques notoires du monde entier. Durant les 3 interminables heures du film, on peut assister à une bonne centaine de scènes de joyeuses orgies en bandes organisées, goûter à la totalité des drogues possibles et inimaginables, balancer du fric par la fenêtre, voir défiler devant nos yeux pas loin de 200 paires de seins et autant de paires de fesses, se marier avec une coiffeuse, divorcer d'une coiffeuse, se remarier avec un mannequin (on est riche quand même, faudrait pas déconner!), découvrir ce que signifie le terme "clapot" en langage nautique. Bref, on se balade au gré de la volonté du sieur Jordan Belfort dans cet univers boursier quasi apocalyptique. Bien que la longueur du film joue largement en sa défaveur avec un dernier tiers qui finit par provoquer la lassitude, celui-ci est cependant sauvé par le contexte intéressant dans lequel il évolue, l'humour de certaines scènes et par le jeu d'acteur exceptionnel de Leonardo Di Caprio, qui s'en sort à merveille dans son rôle de courtier mégalomane addict aux drogues. Cependant, ça ne suffira malheureusement pas à faire monter la note.