Opression, décadence et corruption : "J'ai vomis".
Au bout d'une heure de visionnage, j'ai commencé à trouvé le film un peu long.
Comme un Scorcese après tout. Trop de distance "visuelle" avec les personnages. Les plans intimes sont trop rares et ne laissent pas le temps de s'imprégner d'eux. Ce qui fait qu'on cherche encore à qui l'on a à faire.
Mais comme c'est un Scorcese, après tout, tout se débloque, et tout va très vite.
Intrigue installée, on peut enfin s'amuser. Enchevêtrements de plans dans une foule ahurissante de plans témoignant d'autant d'excitation que ces types complètement imbus d'eux même et addictes de substances qui les rend encore plus imbus d'eux-même. Le carnage. On n'en finit par ne plus respirer. Tout comme eux.
Etrange biopic, mené par l'excellent jeu de L. Di Caprio. Un successeur au Ray Liotta des Affranchis. Car c'est un Scorcese, après tout.