Sans surprises, pétri de clichés (notamment sur les conflits de générations), limite réac, c'est peu dire que le film part avec quelques handicaps. Mais même quand il ne pète pas la forme, papy Clint s'arrange pour que le voyage ne se passe pas trop mal. Difficile de dire comment il s'y prend, car tout est vraiment cousu de fil blanc dans cette histoire qui sacrifie même parfois sa crédibilité. Peut-être que ça se résume dans un concept simple : le plaisir de retrouver Clint et son bagoût dans cet éternel rôle du vieux briscard endurci qu'il ne connait que trop. Presque comme si chacun de ses films marquait des retrouvailles avec un lointain grand-père qui profère des insultes imagées toutes les 20 secondes et n'est jamais le dernier pour mettre des pains à droite à gauche.
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Créée
le 16 mars 2016
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