JOYEUX NOEL à tous ceux qui liront cet avis !
Ce miracle figure en bonne place parmi les films indispensables à regarder en famille pour célébrer les fêtes de Noël. Il fait partie des "must see" tout près de "La vie est belle" de Capra.
Ce conte merveilleux est adapté aussi bien pour petits que grands enfants et je me permets de le conseiller à tous.
Maureen O'hara est Doris, chef du personnel dans le grand magasin new-yorkais Macy's.
Elle est en charge de la parade de Noël comme chaque année et se voit bien embêtée quand son Père Noël s'écroule sur son char d'avoir trop bu de gnôle pour se réchauffer.
Là arrive un vieillard qui donnait des leçons pour arranger les rennes du traîneau à un commerçant quelques minutes avant.
♫ Jingle bells, Jingle bells♫
Pas d'audition préalable mais il obtient le rôle du bon vieillard sur sa bonne mine ou presque.
Il faut dire que Monsieur a le physique de l'emploi et pas que puisqu'il prétend rien moins être le vrai Santa Claus.
C'est le pur esprit de Noël : la générosité, l'altruisme et la place de la croyance, de l'enfance qui est en nous et qui sait faire marcher son imaginaire avec talent.
Ici, cerise sur le gâteau, l'enfant en question n'est pas n'importe qui puisqu'il s'agit de la toute jeune Natalie Wood.
En avance sur son temps, il critique l'exploitation mercantile des fêtes de Noël, aux méthodes commerciales agressives qui ont faussé l'esprit de la fête. Les scènes d'extérieur sont vraiment tournées à N-Y et devant le grand magasin Macy's mais le reste du métrage est bel et bien tourné en studio à Hollywood.Les grands magasins concurrent ont donné leur accord pour que leur nom soit cité mais avec un droit de réserve. Pour ceux qui ne sont jamais allés à N-Y, c'est un peu comme la "guerre" parisienne entre les galeries Lafayette et le Printemps sur le bd Haussman.
Dans ce contexte de profit et de cohue, un vieil illuminé veille sur l'esprit de Noël et affirme être ni plus ni moins que le vrai santa Claus. Devant de telles affirmations, les réactions divergent. Est-il un fou dangereux ? Est-il là pour faire baisser le profit et favoriser la concurrence ?
Aucune manifestation surnaturelle, le scénario joue sur l’ambiguïté de ce qu'est ce personnage trop convaincant pour n'être qu'un simple fou sénile.
L'enjeu aussi bien pour le spectateur que pour les personnages du film devient ni plus ni moins que de croire au Père Noël. Doris la sceptique, déçue d'avoir trop cru en l'amour du père de sa fille, le psychiatre M. Sawyer vont devoir apprendre à de nouveau s'ouvrir à ce monde de rêve et d'enfance et réapprendre à faire confiance en l'être humain.
"J'ai confiance, j'ai confiance. C'est stupide mais je garde confiance !"
Pourquoi voir ou revoir ce Miracle ? Car dans un monde où la bonté, la générosité et l'altruisme son synonymes de folie ou de maladie mentale, il est bon de réaliser que certains ont (eu) la force de combattre l'égoïsme et le Dieu profit. Tout ce qui fait que l'on glorifie les méprisable et condamne et méprise les êtres bons mais peut-être trop fragiles.
Ca fait du bien !