Un bébé est abandonné sur le parvis d'un monastère, en Espagne, au 17ème siècle. Cet enfant, Ambrosio, est élevé par les moines, dans le respect de la Foi. Il est reputé pour sa vertu et sa Foi inébranlable, et devient un prédicateur respecté de tous.
Le film commence par une claque esthétique, le visage de Vincent Cassel (Ambrosio) dans la pénombre. Cela laisserait à penser aux ténèbres, mais c'est un juste un confessionnal.
Le frère Ambrosio, n'ayant connu que la vie au monastère, est convaincu que la Foi est toujours plus forte que la tentation. "Satan n'a que le pouvoir qu'on lui accorde" c'est ce qu'il répète à un pécheur lors d'une confession.
Ainsi débutera l'épreuve de sa Foi, le Malin lui adressera diverses tentations, crescendo tout au long du film.
J'ai moyennement apprécié l'histoire, je l'ai trouvé trop simple, facile, presque prévisible à un ou deux détails près. J'ai trouvé l'émissaire de Satan, beaucoup trop lisse, presque angélique, j'aurais aimé un peu plus de noirceur.
J'ai aimé l'esthétique, certains plans sont vraiment beaux ! J'ai trouvé Vincent Cassel, plus que convaincant, avec un timbre de voix se prêtant parfaitement aux secrets du confessionnal, mais aussi vibrant, complètement habité par le message qu'il veut transmettre pendant les sermons.
Le rythme est correct, l'atmosphère est parfois troublante mais de façon encore trop superficielle.
Vincent Cassel porte le film, sans lui, et son excellent jeu d'acteur, j'imagine que j'aurais rapidement stoppé le visionnage.