Pris au piège pendant plusieurs jours après un éboulement, un mineur parvient enfin à s'extirper de son piège. Il comprend alors qu'un apocalypse a ravagé le monde, et se retrouve dans un premier temps seul. Assez original pour l'époque, "The World, the Flesh and the Devil" inspirera plusieurs autres œuvres post-apocalyptiques.
Le film souffre peut-être d'un certain classicisme dans sa mise en scène, et d'un dernier tiers moins intéressant sur fond de triangle amoureux. Néanmoins Harry Belafonte est très convaincant dans le rôle principal d'un débrouillard aux nobles intentions, et plusieurs plans de personnages déambulant complètement seuls dans New York sont assez impressionnants. Par ailleurs, le scénario pointe également du doigt le racisme, montrant que malgré la tolérance des personnes, les conventions racistes de la société peuvent peser lourd. En résulte un film de SF intéressant.