Robin Williams a grandi sans son père. Sa mère, Glenn Close, est une femme, infirmière, de caractère. Elle l’a élevée volontairement seule, malgré la pression générale, et ne s’en cache pas. C’est une féministe avant l’heure, qui a choisit de disposer de son corps comme elle l’entend.
A son fils, elle enseigne une chose « la mort vient tous nous saisir un jour et il est important de vivre ». Et c’est ainsi qu’il décidera de devenir écrivain, car la jeune Mary Beth Hurt, dont il est amoureux depuis longtemps, adore lire. Lui qui n’a pas encore vécu grand chose écrit quelques nouvelles, comme l’histoire des gants : un homme porte des gants magiques qui lui donnent d’incroyables pouvoirs, comme celui de repousser la mort, mais ces gants l’empêchent de ressentir les choses. Lorsqu’il les enlève, il jouit enfin du sens du toucher mais meurt fatalement..
Une autre nouvelle, inspirée par des amies de sa mère, raconte l’histoire de la communauté d’Ellen Jamesians, un groupe de femmes ayant décidé de vivre ensemble et de se couper la langue volontairement, en soutien à une fille de 11 ans violée dont on a coupé la langue afin qu’elle se taise.
Toutes ces nouvelles accompagnent l’histoire principale et rendent le récit assez riche.
Ce film est adapté d’un livre de John Irving. Certains indices et répliques ne passent pas inaperçus et donnent des pistes sur le déroulement du scénario. Néanmoins, on s’attache à cet homme qui vit sa vie pleinement, qui ne veut pas perdre de temps, et qui n’a pour unique désir que de faire le bien autour de lui. Robin Williams est parfait dans ce rôle d’homme inspiré mais un peu candide.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2016/02/08/the-world-according-to-garp/