The sound of silence
1927: la jeune Rose s'enfuit de chez elle par peur de son père. 1977: Ben, ayant le même âge et élevé par sa tante est frappé par la foudre. Les deux enfants ne peuvent pas entendre mais New-York s'avère être une issue de secours et certains de ses musées cachent bien des histoires. L'une d'elles s'avère être le lien unissant les jeunes gens.
6 ans après Hugo Cabret, la nouvelle de Selznick arrive sur nos écrans. Quiconque a lu le livre y aura retrouvé à la fois une âme d'enfant mais surtout une chronique sur le mode de vie lorsque l'on est sourd. Et d'emblée, l'on était frappé par une sorte de mépris orchestré envers ces privés insonores au cours des deux périodes. Finalement une personne viendra en aide à chacun.
Todd Haynes confirme après Carol qu'il sait brillamment s'entourer d'adaptateurs rares et Wonderstruck ne fait pas exception.
L'idée de génie de tourner les scènes de 1927 en noir et blanc nous immerge littéralement et nous entraîne dans ce voyage spatio-temporel.
Certes, le récit n'a pas la même maestria que Hugo Cabret et les vingt premières minutes posent plein d'incertitudes, mais lorsque le lien est dévoilé, et bien que son issue soit assez classique, l'on ne regrette pas d'avoir entrepris ce voyage, d'autant plus avec la BO de Carter Burwell magnifique et un hommage musical indirect a Bowie.
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