LE NOUVEAU
de Rudi Rosenberg avec Max Boublil Rephael Ghrenassia Joshua Raccah
Johanna Lindstedt Guillaume Cloud Roussel Géraldine Martineau
La bande annonce du film donnait une grande impression de déjà vu sur les écrans. Le réalisateur a accordé une interview au magazine Première et a exprimé son désaccord avec la production au niveau de la bande annonce du film.
Le nouveau n’est pas du tout le genre de film auquel on s’attend, c’est a dire une nouvelle comédie qui montre l’adolescence avec un grand gamin qui les aide a rester enfant.
Pour son premier long métrage le réalisateur montre de nouvelles choses. En effet il montre et exprime fièrement le passage de l’enfance à l’adolescence. Il me semble que le thème avait déjà été abordé par lui dans ses courts métrages (Aglaée et 13 ans). Le thème est traité de façon très différente qu’un American Pie de Paul et Chris Weitz, LOL de Lisa Azuelos ou encore Les beau gosses de Riad Sattouf.
Le personnage de Max Boublil n’est pas le plus important ce n’est qu’un petit rôle. Les vrais rôles principaux sont les enfants. Max joue un rôle de grand adolescent plutôt sympathique qui préfère vivre sa vie comme un enfant. Son personnage ajoute une touche d’humour en plus.
Le film n’est pas qu’une succession de blagues ou de situations comiques. Le film dépeint les situations que l’on peut subir dans notre jeunesse. Les moqueries, la solitude que l’on peut subir quand on est nouveau ou non dans une ville. Quand on peut être victime des tyrans de sa classe…
Chacun d’entre nous en voyant le film se rappelle de son vécu que l’on soit dans le « camp » des gens qui se moquent ou ceux qui reçoivent et puis notre réflexion nous donne un petit pincement au cœur ou d’être mal à l’aise pour ces gosses-là.
Le film est ancré dans une certain intemporalité et cela facilite donc une certaine identification et empathie du spectateur pour les enfants. On sent au niveau de la réalisation que les années 80 ont une place importante, on retrouve des vinyles, peu d’allusions aux réseaux sociaux actuels. Vouloir mettre une époque pour situer le film dans le temps n’est pas une bonne idée sinon on passe à côté du message.
Les enfants du films pourraient être de notre famille ou autre. Mais on retrouve là une bande celle qui se forme dans les classes avec les éternels rejetés, les premiers amours d’un côté, ceux qui « osent » parler aux filles et les approcher, de l’autre ceux qui sont trop timides ou maladroits pour se rendre compte qu’ils se plaisent.
Le nouveau aborde des situations et de nombreuses questions et toute générations peut se voir dans ses questions.
La première réalisation de Rudi Rosenberg est assez simple mais cela est complètement oublié grâce a une performance des adolescent qui jouent avec énormément de naturel. Le scénario et les seconds rôles sont travaillés. Le film ne tombe jamais dans le vulgaire ou le trash. Le film aborde des situations qui peuvent marquer les jeunes.
Rudi Rosenberg offre donc a son spectateur un film sincère et touchant.