Trois ans après son film à succès Le Parrain, Francis Ford Coppola sort, en 1975 dans nos salles françaises, la deuxième partie de ce qui va être une des trilogies les plus populaires du 7ème art. Quand j’ai fini le premier volet, je me suis dis « quelle claque », ce film correspondait totalement à mes attentes, friand des films de gangsters et du milieu de la mafia, j’ai été comblé durant toute la durée du film, notamment grâce à la performance de Marlon Brando et Al Pacino. C’est pour cela que je me disais que cette suite ne pouvait pas l’égaler, même si beaucoup pense que cette suite est meilleure que son prédécesseur. Après l’avoir enfin visionné, je peux dire que NON, cette suite n’est pas meilleure à mes yeux mais elle reste d’un très très haut niveau.
Dans ce film, nous suivons le parcours de Michael Corleone (toujours interprété par Al Pacino) en tant que chef de la famille Corleone suite à la mort de son père. Essayant de ressembler un maximum à son paternel, Michael va peu à peu s’éloigner de ses proches (sa femme, ses frères etc..). C’est suite à une tentative de meurtre sur lui qu’il décide d’enquêter afin de découvrir l’identité du coupable. Mais le film nous raconte deux histoires parallèles. Celle que je viens de citer à l’instant et l’histoire de la jeunesse de Vito Corleone et de la création de la famille Corleone et de leur notoriété. Et qui sait que nous fait l’honneur de jouer ce rôle ? Robert de Niro, que l’on retrouvera l’année d’après dans le fameux film de Martin Scorsese, Taxi Driver.
Les prestations de Al Pacino et Robert de Niro sont parfaites, il n’y a rien à redire, comme dans le premier film, niveau casting c’est riche, c’est puissant et parfaitement bien joué. Coppola nous offre ici encore une réalisation parfaite, des plans filmés à la perfection, des décors d’une sacrée beauté.
Bref, toute la qualité est au rendez-vous, mais ce que je reproche au film, c’est l’absence de ce sentiment de famille, d’union, d’amour. Ce n’est qu’un petit reproche mais c’est en partie ce que j’avais adoré dans le premier film, m’enfin je ne vais pas chipoter. De plus, je trouve que l’histoire parallèle qui raconte la jeune de Vito Corleone n’est là que pour remplir le film, elle n’est pas pertinente en soit et c’est dommage.
La deuxième partie du Parrain reste, tout de même, un grand film à voir et qui nous permet de nous replonger dans la famille Corleone. Une descente aux enfers pour Michael Corleone qui se retrouve de plus en plus seul.
Bientôt j’attaquerai l’ultime partie, et je mettrai fin à mon aventure au cœur de cette célèbre famille du cinéma.