C'est entendu, le cinéma de Carné des années 50 n'a rien à voir avec celui d'avant-guerre (Prévert n'est plus là). Entre L'air de Paris et Les tricheurs, ses deux réussites majeures de l'époque, Le pays d'où je viens parait nettement plus faible. Ce conte de Noël destiné à booster la carrière d'acteur de Gilbert Bécaud est un vaudeville melliflu avec quiproquos et sosies comme ingrédients pour corser une petite romance à trois sous. Premier film en couleurs de Carné qui vaut avant tout par la séduction pétillante de Françoise Arnoul.

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le 6 nov. 2019

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