Quiproquos et sosies
C'est entendu, le cinéma de Carné des années 50 n'a rien à voir avec celui d'avant-guerre (Prévert n'est plus là). Entre L'air de Paris et Les tricheurs, ses deux réussites majeures de l'époque, Le...
le 6 nov. 2019
1 j'aime
L'histoire est franchement simpliste, même si on veut bien y voir une dimension fantastique évoquant, de loin en loin, Faust ou Méphistophélès. Débarqué le jour de Noël dans un village enneigé (dont l'atmosphère est d'évidence davantage celle du studio que celle de la campagne), un personnage énigmatique et traqué (par le Diable qui veut l'enrôler?) joue, le temps d'une journée, les anges gardiens d'une jeune fille aux allures d'orpheline de conte de fées. Grâce au nouveau venu, son sosie, un pianiste amoureux et timide, révèlera sa flamme à la jolie Marinette.
Ce double rôle de Gilbert Bécaud (deux personnages aux caractères opposés, l'un séducteur et costaud, l'autre timoré) ne manque pas de susciter quelques quiproquos mais on est surpris de voir à quel point aucune de ces situations n'est drôle. On est encore plus surpris de trouver Marcel Carné aux commandes de ce vaudeville un peu sot à l'apparence de conte de Noël. La présence de Bécaud ajoute sans doute à l'étrangeté du film, lequel n'a guère pour lui que son charme désuet et très kitsch
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Marcel Carné
Créée
le 20 oct. 2024
Critique lue 11 fois
D'autres avis sur Le Pays d'où je viens
C'est entendu, le cinéma de Carné des années 50 n'a rien à voir avec celui d'avant-guerre (Prévert n'est plus là). Entre L'air de Paris et Les tricheurs, ses deux réussites majeures de l'époque, Le...
le 6 nov. 2019
1 j'aime
L'histoire est franchement simpliste, même si on veut bien y voir une dimension fantastique évoquant, de loin en loin, Faust ou Méphistophélès. Débarqué le jour de Noël dans un village enneigé (dont...
le 20 oct. 2024
Après un encourageant La Marie du port, un très honorable Thérèse Raquin et un pas si mauvais L’air de Paris, Carné continue sa période post-Prévert avec ce très moyen Le Pays d’où je viens… Gilbert...
Par
le 11 oct. 2014
1
Du même critique
Le film de Blier résonne comme une réaction au féminisme des années 70. Excessif et provocant, Blier renverse les rôles et ce sont les hommes qui réclament leurs droits, qui se refusent d'être la...
le 21 oct. 2024
2 j'aime
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Incontestablement, René Clément a su donner de la rigueur à ce drame sentimental classique, à cet adultère d'un jour entre une bourgeoise lassée et un séducteur cynique. Il est vrai également que le...
le 20 oct. 2024
2 j'aime