Le Père Noël a les mains baladeuses

Narbonne, deux jeunes noirs habillé d'un duffle-coat traverse la rue.

Pour Léaud et Zim les choses sont clair !

C'est le fameux équipement nécessaire à leur attiré les faveurs du sexe opposé !

Avec économie, Eustache arrive à nous raconter une chose à la fois banale et pourtant peu connu, et pour cause peu représenter ; l'expression de la masculinité urbaine dans les années 60. Mais c'est aussi le quotidien des jeunes prolo de cette commune, entre misère affective et banalité.

Nous suivons donc les vicissitudes de Daniel (J.P Léaud), adulescent narbonnais, qui peine à plaire aux femmes tant ça maladresse et ces idioties le rendent profondément gênant. Pourtant ce personnage ambiguë, entre dragueur et agresseur, mets mal à l'aise dans les interactions qu'il entreprend.

Mais n'était-ce pas le but !?

Nous attachés aux regards et à la persona enfantine de Léaud, dérangeante dans ces interactions avec les femmes, touchante dans sa naïveté.

Il aura néanmoins droit à son triomphe grâce à "la puissance du faux". Déguisé en père noël, il arrivera à peloter des femmes, de manière plus ou moins consenties et même convaincre l'une d'entre elle de le retrouver plus tard...

Aveu de l'auteur d'une impuissance du réel à concrétiser les fantasmes d'un jeune homme dans des rapports sociaux quand il ne sont pas truqué.

Finalement, le duffle-coat acquis, on passe à autre chose et la vie reprend pour Daniel. Sans déguisement, sans argent, dans la galère mais en chantant avec des copains

« Au bordel ! Au bordel ! Au bordel ! Au bordel !».