Varsovie, au mois d’octobre 1939. Un jeune pianiste juif, Wladyslaw Szpilman, est enfermé dans le ghetto avec sa famille. Il assiste, impuissant, aux humiliations que subissent quotidiennement les siens. Grâce à une aide extérieure, il échappe de justesse à la déportation mais voit partir toute sa famille. Le jeune homme se cache alors dans les maisons vides et observe passivement les derniers habitants se révolter contre l’occupation allemande. Après avoir réussi à s’échapper miraculeusement, il se terre dans des quartiers détruits et tente de survivre, ce qui s’avère de plus en plus dur. C’est alors qu’il rencontre un nazi mélomane…
LE PIANISTE est un excellent film de Roman Polanski devenu culte et qui a connu un grand succès à sa sortie, surtout aux niveaux des récompenses en remportant la palme d'or du festival de Cannes et on obtenant des récompenses et en étant nommé aux Oscars et aux Césars.
C'est tiré d'une histoire vraie, adapté d'un roman autobiographique de Wladyslam Szpilman, pianiste polonais juif de la radio qui a survécu durant toute la Seconde Guerre Mondiale à Varsovie.
L'histoire est excellente et est divisée en plusieurs partie, avec la première grosse partie sur la vie de Szpilman avec sa famille durant le début de l'occupation allemande, et la deuxième grosse partie où Szpilman qui a pu s'échapper de la déportation, doit se planquer dans les maisons vides de la ville et survivre des insurrections dans la ville.
Le tout est surtout excellent de par son immersion et surtout l'horreur de la guerre dans les rues de Varsovie qui est très bien retranscrit, avec notamment dans la première partie la vie horrible que vivent les juifs dans le ghetto de Varsovie, avec les violences et également les humiliations en public. Et la deuxième partie est excellente où Szpilman se planque dans plusieurs maisons en recevant de l'aide de la résistance polonaise. C'est dans cette partie qu'on a le droit à des affrontements dans les rues sous le point de vue du personnage principal qui assiste aux évènements depuis ses planques. Et cette partie devient de plus en plus intense, où la survit devient de plus en plus dur, où les endroits où il se planque sont pris pour cible.
Et on ressent le coté humaniste du film, surtout dans la dernière partie où Szpilman reçoit de l'aide d'un nazi mélomane conscient que leur guerre est presque perdue.
Avec en plus une immersion avec presque peu de dialogue dans la deuxième partie.
Le casting est excellent, avec en tête Adrien Brody excellent dans le rôle de Szpilman, avec une excellente évolution physique (de plus en plus faible et démuni et ne se rasant jamais).
La mise en scène de Polanski est excellente et immersive, avec de superbes plans et également des idées de mises en scène quand on assiste à des scènes sous le point de vue du personnage principal (le moment où on voit à travers une vitre brisée).
Et la musique est excellente, notamment dans les moments où le personnage joue du piano.
Un excellent film culte de Roman Polanski.