Ah, les jolies notes d'un piano ! Difficile de faire plus émouvant.
Le Pianiste lui, magistralement interprété par Adrian Brody, et récompensé à juste titre pour l'occasion, ne déroge pas à la règle.
Toutefois, si la dernière partie s'avère superbe avec notamment la scène illustrant l'affiche du film, le reste est bien différent...
Effectivement, la première partie, succession de scènes insoutenables et jusqu'à l'overdose, parvient selon son bon vouloir à frapper les esprits de ceux qui auraient un peu oublié ce qu'était la barbarie nazie. Et pour le coup, c'est on ne peut plus efficace.
Des scènes souvent terribles, d'autres plus poétiques, un plan de ville en ruine effarant, font de l'un des 2-3 grands films de Roman Polanski un drame incontournable.