Deuxième long du géant ou plutôt du futur géant Akira Kurosawa, oui parce que ce film n'est pas terrible (et le mot est faible !!!).
Tourné à une période où les japonais étaient encore en guerre, Le Plus Beau raconte à bon coup de propagande l'histoire d'un groupe d'ouvrières dans une usine d'outils optiques pour l'armement, qui veulent produire beaucoup plus, qui ne pensent qu'à produire beaucoup plus, quitte à en tomber très sérieusement malades, tellement elles sont aveuglées par l'objectif de vaincre l'ennemi... Youpi...
Autant dire que cet aspect prépondérant de l'ensemble m'a vite saoulé et que si Akira Kurosawa n'avait pas été le réalisateur de cette oeuvre, je n'aurais même daigné la regarder jusqu'au bout voire la regarder tout court (d'ailleurs elle serait certainement trop tombée dans l'oubli pour ça si ça avait été un autre réalisateur !!!).
Donc en m'accrochant jusqu'au bout, j'ai essayé de voir où était le futur cinéaste de génie des Sept Samouraïs et de La Forteresse cachée. Réponse, dans une technique impeccable sur le plan du montage, de la photo, du choix des cadres et des objectifs de caméra, pour ça il était déjà là, et puis dans une direction d'acteurs, ou plutôt d'actrices, qui montrait déjà aussi son grand talent incontestable dans ce domaine.
Mais il va sans dire que je préfère voir ses talents dans ses autres films.