Le film se place parmi les grandes rêveries romantiques, oniriques et fantastiques, made in Hollywood, genre L'aventure de Mme Muir de Mankiewicz ou Pandora d'Albert Lewin. Il mêle le thème de l'amour et de l'art, de la relativité du temps et de l'espace. Jennie existe-t-elle vraiment ou n'est-elle, finalement, qu'un fantasme qui hante l'artiste ? Le film oscille entre le ridicule et le sublime. Au final, la qualité de l'interprétation de Joseph Cotten, la beauté de Jennifer Jones (sauf dans les scènes du début où elle joue la « gamine » de façon assez ridicule et exaspérante), la qualité de la réalisation de William Dieterle emportent le morceau.
Créée
le 6 juil. 2018
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