Un griffon a mordu à trois reprises, il risque d'être euthanasié. Cosmos a droit à un procès.
Le métrage a le mérite de soulever des questions essentielles notamment sur le statut de l’animal et « qui est le chien pour l’homme ? » sur un ton léger. Cette œuvre questionne sur l’aporie qui est de mettre à mort légalement un être vivant alors que l’on a cessé pour les humains. Une myriade de sujets contemporains tels que le féminisme sont abordés. Le procédé qui consiste à personnifier le toutou est efficace et fort cocasse, et il offre une profusion de scènes burlesques. Laetitia Dosch est charmante et affable ; contrairement à la trogne patibulaire de François Damiens qui convainc allègrement comme Kodi, le chien. Néanmoins, le film s’égare dans des sous-intrigues hors de propos comme celle de l’enfant maltraité, la liaison entre l’avocate et l’éthologue ou encore la montée de l’extrême droite en Suisse. Bref, un conte philosophique loufoque qui ne verse aucunement dans la mièvrerie.