Âpre et radical
Je n'ai vu aucun film de Cédric Kahn avant celui-ci et je dois dire que j'ai été surpris par la radicalité du film. On a un film en huis clos (enfin à part la scène d'ouverture qui sert vraiment à...
Par
le 3 oct. 2023
64 j'aime
7
Voir le film
En reconstituant avec rigueur un moment de l’histoire judiciaire française, Cédric Kahn propose avec "Le Procès Goldman" un film à la fois dépouillé et intense, où la parole devient le moteur de l'action.
Loin de l’artifice, Kahn distille la pureté du verbe, mettant en scène un huis clos où l’éloquence et l'insolence de Pierre Goldman éclatent comme une véritable performance théâtrale. Dans ce cadre austère, l’acteur incarne avec une précision troublante la complexité du personnage, naviguant entre provocation et lucidité, faisant de Goldman une figure à la fois rebelle et énigmatique.
Le film se révèle ainsi non seulement un puissant drame de prétoire, mais aussi un miroir fascinant de l'époque, une France marquée par ses fractures politiques et sociales, tout en nous confrontant à un final où l’incertitude demeure, délibérément laissé dans les mains de l’Histoire.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top 20 - Films 2023
Créée
le 24 oct. 2024
Critique lue 5 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Le Procès Goldman
Je n'ai vu aucun film de Cédric Kahn avant celui-ci et je dois dire que j'ai été surpris par la radicalité du film. On a un film en huis clos (enfin à part la scène d'ouverture qui sert vraiment à...
Par
le 3 oct. 2023
64 j'aime
7
Si on excepte la séquence d'introduction (dans le bureau de l'avocat de la défense, Georges Kiejman, faisant tout de suite comprendre que son client est un drôle d'animal qui ne va pas du tout lui...
Par
le 27 sept. 2023
29 j'aime
24
En 1976 a lieu le second procès de Pierre Goldman , militant d'extrême gauche soupçonné d'avoir tué deux pharmaciennes lors d'un braquage qui aurait mal tourné. L'affaire fait grand bruit et mobilise...
Par
le 27 sept. 2023
29 j'aime
14
Du même critique
La fascination, à l'instar de "Chambres rouges" et son actrice principale, trouve son pouvoir dans l'inexpliqué et dans sa faculté d'éveiller une admiration intense. À travers des clés de...
Par
le 28 janv. 2024
16 j'aime
Grumberg choisit la fable et Hazanavicius l'animation pour aborder la dés.humanisation, et ainsi transcender les limites de sa représentation. La simplicité apparente de la forme, qu’il s’agisse de...
Par
le 1 oct. 2024
15 j'aime
1
À travers le dédale des couloirs du Vatican, "Conclave" installe un théâtre où résonnent les échos d'ambitions voilées et de murmures calculés. Pourtant, derrière la façade d'un thriller religieux où...
Par
le 30 nov. 2024
14 j'aime