Bébel croit avoir du chien, mais il cabotine trop
J'ai revu ce film par hasard après des années. La première fois (c'était déjà longtemps après sa sortie et le recyclage de sa bande-son par la célèbre pub) il ne m'avait pas laissé de souvenir impérissable, et la deuxième fois tous ses nombreux défauts m'ont surgi à la figure. Un scénario inexistant, un rythme poussif, un acteur qui cabotine tellement qu'il a l'air plus frais après deux ans de bagne qu'un individu moyen à la fin de la journée, des scènes d'actions dignes d'un nanar des années 50, et jusqu'au générique de début, qu'on croirait pompé sur les premiers James Bond avec ses effets psychédéliques fauchés.
Le reste du casting surjoue ou sous-joue en sachant que de toute façon tout le monde s'en fout puisque le film n'existe que pour Bébel, et les personnages féminins sont là pour se faire baiser et donner des baffes. Vraiment pas grand-chose à sauver.
Quant à la musique d'Ennio Morricone, presque personne ne le sait en France mais elle n'a même pas été composée pour le film. Au départ, c'était la bande-son d'une série historique britannique.