Deux pilotes japonais, qui observaient des bancs de poissons, voient le retour, ou plutôt, l'arrivée d'un nouveau Godzilla, mais il y a en plus un autre monstre, nommé Anguirus, qui vont non seulement se battre, mais le vainqueur du combat va aussi s'en prendre aux humains.
Le triomphe commercial de Godzilla pousse la Toho à produire une suite très rapidement, histoie de battre rapidement le fer pendant qu'il est encore chaud. C'est donc seulement cinq mois plus tard, avec un autre réalisateur, que notre bestiole préférée revient, mais pas seule. Avec Anguirus, une sorte de tortue avec des pointes sur le dos, ce qui nous vaudra le premier film où les monstres se battent, ce qui ne sera pas la dernière d'ailleurs ; là où le film d'Inoshiro Honda nous cachait le plus longtemps possible Godzilla, on le voit très rapidement dans cette cette suite, et il va donner du fil à retordre, jusqu'à final où on le pense mort...
On va voir Godzilla avant tout pour voir du monstre détruire des habitations, en l'occurrence Osaka, et il faut dire que les scènes sont assez réussies, avec l'utilisation de miniatures ou de maquettes pour montrer des avions ou des chars, je trouve que ça marche encore. On peut dire par contre que les scènes avec les humains sont elles moins réussies, un peu cliché, mais cette suite perd tout le côté politique et écologique du film de Honda pour nous proposer quelque chose de plus primaire. Qui défoule, mais c'est bien tout.