La triple alliance
Pour commencer, remercions comme promis Guyness qui m’a fait me rendre compte que parmi les bonus de mes DVD, désignées en petits caractères sur la jaquette, comme honteusement, se trouvent...
Par
le 6 juin 2013
76 j'aime
61
Return of the Jedi s’ouvre sur l’arrivée de Dark Vador en vaisseau spatial accompagné par le thème musical qui intervient chaque fois qu’il apparaît. Cette ouverture nous plonge tout de suite dans le climat menaçant du film qui tend vers le face à face entre Dark Vador et Luke.
A côté de cet aspect très sombre de l’épisode, une touche de légèreté est apportée avec les Ewoks, petites peluches, qui apportent une touche enfantine au film et sont en décalage avec l’enjeu plein de gravité du film. On peut le regretter. Je regrette aussi décidément le choix de l’acteur pour incarner Luke Skylwalker, je lui trouve un air complètement benêt et c’est encore plus marqué dans ce 3e volet que dans les deux précédents. Dommage, vu l’importance de son personnage. Je regrette aussi que Leia n’ait pas un rôle plus centrale vu son identité et enfin pour terminer sur ce que je perçois comme des faiblesses : je n’accroche toujours pas à la romance entre Leia et Han.
Ceci étant, c’est un épisode que j’aime. Il voit se mener trois guerres d’un genre différent :
* celle des rebelles envoyés en mission pour détruire la station de combat en construction selon l’ordre de l’empereur Palatine. Cette bataille se situe dans l’espace étoilé.
* celle des amis de Luke qui sont chargés d’une mission sur Endor : désactiver le champ d'énergie protégeant la station de combat. Cela donne lieu à de bonnes scènes de baston et des super courses poursuites, le tout dans un paysage forestier.
* et enfin la guerre psychologique et spirituelle entre Luke d’un côté et de l’autre l’empereur et Dark Vador. Luke est convaincu qu’il reste de la bonté dans son père et cherche à le convaincre de quitter le côté obscur de la force, tandis que l’Empereur cherche à convaincre Luke de devenir son apprenti. Mais comment vaincre le côté obscur sans recourir à la violence, sans se laisser emporter par la haine et du coup tomber du côté obscur. Luke fait alors un choix, celui de la non-violence qui le livre désarmé à son ennemi… Ce choix nous renvoie à l’histoire réelle qui connaît des actes de non violence ayant emporté la victoire. C’est un choix qui demande beaucoup de force intérieure.
Return of the Jedi conclut en beauté cette trilogie qui nous raconte la rédemption d’un père par son fils qui a su voir en lui la lumière et risquer sa vie pour le sauver de lui-même.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de l'univers Star Wars, cryogénisation - hibernation -biostase, Film dans le film!, Les meilleurs films de 1983 et Les meilleurs films avec Harrison Ford
Créée
le 16 oct. 2021
Critique lue 51 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Le Retour du Jedi
Pour commencer, remercions comme promis Guyness qui m’a fait me rendre compte que parmi les bonus de mes DVD, désignées en petits caractères sur la jaquette, comme honteusement, se trouvent...
Par
le 6 juin 2013
76 j'aime
61
Je ne le dis pas depuis le début de mon cycle, mais je n’ai sous la main que les versions en HD revisitées par le grand despote Lucas. Oui, je sais, c’est horrible. Mais très pédagogique : dès...
le 22 nov. 2014
71 j'aime
27
Etant gamin, il apparaissait clairement que "Le retour du jedi" était le meilleur épisode de la trilogie "Star Wars". Pourquoi ? Parce que le film était tout simplement rempli de monstres jusqu'à la...
Par
le 22 févr. 2014
63 j'aime
17
Du même critique
J’ai du mal à comprendre comment ce film peut être si bien noté et a pu recevoir autant de récompenses ! C’est assez rare, mais dans ce cas précis je me trouve décalée par rapport à la majorité...
Par
le 12 janv. 2021
66 j'aime
22
Le Comte de Monte Cristo est une histoire intemporelle et universelle qui traverse les âges sans rien perdre de sa force. Cette histoire d’Alexandre Dumas a déjà été portée plusieurs fois à l'écran...
Par
le 30 juin 2024
56 j'aime
14
Blade Runner, c’est d’abord un chef d’œuvre visuel renforcé par l’accompagnement musical mélancolique du regretté Vangelis, les sons lancinants et les moments de pur silence. C’est une œuvre qui se...
Par
le 15 janv. 2024
34 j'aime
19